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dimanche, août 31, 2008

Jean Delay


Yo supe de Jean Delay por una conversación con Jean Echenoz que empezó con su hija, también escritora y académica, Florence. Sé que introdujo en la psiquiatría los neurolépticos para observar sus efectos sedativos en pacientes con sicosis o esquizofrenia. Sobre todo sabía de su interés por André Gide, de quien hizo una biografía, y Gerard de Nerval. Locura y la creación como posible cura, que me recuerda a la frase de Foucault: Ahí donde hay creación no hay locura pero la locura inicia el proceso de creación. Nerval y el delirio en Aurelia, o el Gide de Paludes...

Me doy cuenta de que comparto la idea de que todo transtorno en el lenguaje y la memoria tiene que ver con un trauma afectivo que podría superarse por medio de la creación. Y es extraordinaria su vida, como lo es todo lo que se dice a propósito de él...


Vean el link en Wikipedia que, anque está en francés, es comprensible.
Foto: Jean Delay y Anna Freud.

vendredi, août 29, 2008

Rentré litteraire

Dos noticias importantes, la primera es Christine Angot y su nueva novela, Les marché des amants, y la segunda es Catherine Millet, que también ha publicado un libro sobre los celos (Jour de Souffrance), fenómeno psicológico muchas veces inexplicable. Ya me había hablado del tema cuando la conocí en México y me muero de ganas de leer el libro. Aquí copio una entrevista aparecida en Le Monde sobre ambos textos. Hablan de si la autoficcón es posible y qué piensa cada una de ellas sobre el tema... etc...

Un roman de Christine Angot, "Le Marché des amants", et un récit de Catherine Millet, "Jour de souffrance", font événement en cette rentrée littéraire. Les deux écrivains se connaissent, se lisent, s'apprécient. Nous les avons réunies pour un entretien. Leurs livres présentent des parentés et surtout des différences. Christine Angot met en scène une femme, la narratrice, et son amant, Bruno, qui appartient à une autre sphère sociale et culturelle. De son côté, Catherine Millet raconte, sans se ménager, la souffrance et l'effet de quasi-dédoublement que lui causèrent les incartades amoureuses de son compagnon, l'écrivain Jacques Henric. Un roman de Christine Angot, "Le Marché des amants", et un récit de Catherine Millet, "Jour de souffrance", font événement en cette rentrée littéraire. Les deux écrivains se connaissent, se lisent, s'apprécient. Nous les avons réunies pour un entretien. Leurs livres présentent des parentés et surtout des différences. Christine Angot met en scène une femme, la narratrice, et son amant, Bruno, qui appartient à une autre sphère sociale et culturelle. De son côté, Catherine Millet raconte, sans se ménager, la souffrance et l'effet de quasi-dédoublement que lui causèrent les incartades amoureuses de son compagnon, l'écrivain Jacques Henric.

Une partie de la critique a décidé de vous opposer, d'encenser Catherine Millet pour mieux démolir Christine Angot. Comment analysez-vous cela ? Catherine Millet : Il y a des gens qui préfèrent la guerre à l'amour, qui préfèrent nous imaginer dans une relation de rivalité plutôt que dans une relation d'amitié et de respect mutuel.
Christine Angot : C'est plus profond qu'une rivalité entre personnes. On a d'un côté un roman, d'un autre un récit. Cette question n'est pas anodine. Certes, nous avons des points de vue en commun et une lucidité en commun, mais elle ne s'exerce pas de la même façon et pas avec les mêmes moyens - l'oeil et l'oreille, ce n'est pas la même chose. Roman et récit, ça divise...
On a toujours contesté votre travail romanesque. En ce moment, on publie des photos de Christine Angot avec le rappeur Doc Gynéco, alors que, dans le roman, une narratrice vit une histoire, non pas avec un personnage social... Ch. A. : Mais avec un personnage littéraire. Globalement, ceux qui lisent le livre pour en faire la critique cherchent à traquer des faits. Il y a un déni du roman, du moins d'un certain type de roman. On m'oppose au récit de Catherine, qui, elle le dit, utilise un miroir, et le fait magnifiquement. Mais dans le roman on n'utilise pas de miroir. Un récit passe par l'observation, honnête et lucide dans certains cas, du reflet visible dans le miroir. Sur la représentation du réel par le reflet dans le miroir, tout le monde peut-être d'accord. En revanche, la transposition par l'imaginaire dérange, car le romancier impose sa vision sur la société, les personnages, sans autre preuve que le style.
Là, le personnage principal, Bruno, pour les critiques, s'en sort mieux que la narratrice... Ch. A. : Avant publication, il y avait une personne pas trop conne, l'écrivain, et un type assez abruti. Le roman a opéré un retournement. La narratrice est tarte, et lui est subtil, raffiné, etc.
C. M. : Je trouve très beau ce portrait de Bruno, inscrit comme une figure vraiment littéraire. Il y a beaucoup de figures de femmes dans la littérature, mais peu de figures d'hommes écrites par des femmes.
Catherine Millet, n'avez-vous pas le sentiment que des personnes conventionnelles aiment votre livre parce qu'il serait la rédemption de La Vie sexuelle de Catherine M. ?
C. M. C'est certain. Je m'attendais un peu à ce cliché. Cette crise de jalousie terrible n'était-elle pas une façon de payer ma liberté ? Ma réponse, c'est que l'on peut avoir connu ces terribles crises de jalousie sans avoir eu pour autant la vie très libre que j'ai eue. Donc autant en avoir profité.
Mais est-ce vraiment un livre sur la jalousie ?
C. M. Je suis partie avec l'idée de faire le récit d'une crise de jalousie. En avançant, j'ai compris que ce n'était pas tout à fait cela. Par certains aspects, ce Jour de souffrance s'apparente à la jalousie. Le fait d'espionner, de fouiller dans les affaires... Mais c'est aussi le récit de la fascination que j'ai éprouvée pour ce Jacques inconnu qui s'est révélé à moi, ou plutôt qui ne s'est jamais révélé, et aussi une réflexion sur le rêve éveillé, sur bien des choses...
Bruno n'est pas le seul personnage masculin du Marché des amants. Au début, il y a Marc. La lucidité avec laquelle la narratrice le décrit devrait l'inciter à se détourner de lui...
Ch. A. Pourquoi reste-t-elle ? Tant qu'on n'a pas compris... La lucidité... c'est elle qui me permet de commencer à écrire. Alors je peux construire mon personnage, faire les phrases. Moi, l'auteur, je vois les choses. La narratrice, elle, progresse à son rythme.
Vous pointez la différence entre auteur et narrateur, entre roman et récit. Pourquoi alors refuser le terme d'autofiction ?
Ch. A. : Il ressemble trop à "autobiographie". J'ai craint qu'une fois de plus on en déduise : "Ce n'est pas vraiment du roman." L'autofiction est portée par l'usage du "je". Si ce "je" est celui du miroir, je ne fais pas d'autofiction. Si on reconnaît que ce "je" peut s'élaborer dans l'imaginaire, alors oui, je fais de l'autofiction. Le roman, je le répète, n'est pas du témoignage. C'est pourquoi ce qu'il dit de la société est politique.
De plus, ce qui m'importe avant tout, c'est la restitution de "qu'est-ce qu'être vivant ?" On n'a que le détour du personnage pour savoir ce qu'est "être vivant" pour quelqu'un d'autre. On peut faire toutes les coupes du cerveau, jamais rien ne remplacera ça. C'est pourquoi le roman ne mourra pas.C. M. : En écoutant Christine, je me dis que finalement, en avançant dans mon récit, je me suis rendu compte qu'il me fallait presque l'écrire comme un roman du XIXe siècle. Un début très lent, pour faire entrer le lecteur, avant de plonger dans cette souffrance terrible. Et puis un dénouement.
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Propos recueillis par Christine Rousseau et Josyane Savigneau
Article paru dans l'édition du 29.08.08. Abonnez-vous au Monde à -60%
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mercredi, août 27, 2008

Ir y venir

Hay un libro que recomiendo leer: Del nomadismo, de Michel Maffessoli. Es importante porque habla de un esfuerzo constante del nómada para adaptarse a nuevas situaciones lo que genera un movimiento constante en el pensamiento y que sería el núcleo de todo pensamiento libre y creativo. Ahora caminaba por Barranco, bajé hasta el mar y allí me puse a pensar en mi necesidad de silencio y en la desorganización interior que me porduce estar en Lima. Siempre tengo la impresión de no estar en una sociedad de derechos sino de privilegios. La educación es el síntoma más agudo. Sé lo que cuesta cultivar un jardín interior aquí, de la carestía de los libros, de la ausencia de bibliotecas, del ruido descomunal de esta ciudad (el transporte público merece otro post, porque creo que es el más indigno, el más violento de América Latina) y del costo de la educación, lo que hace que sea exclusivamente elitista y establezca una jerarquía inamovible de ciudadanos: los que no tienen dinero no tienen derecho a nada. Es la brutalidad del capital. Sin embargo, pese a esa violencia, pese a que algunas personas portestan, hay un silencio intuitivo, una doble moral de parte de la mayoría de la población que no se queja mucho. Cuando se les señala, es como si no deseasen que les muestren un paisaje demasiado feo sobre las condiciones en las cuales viven por miedo a afrontar una realidad demasiado violenta (y lo entiendo, pero no lo justifico). Hay ocultamiento de las diferencias sociales, del rascismo, de la violencia (no por robos ni nada de eso) verbal a la que se expone todos los días cualquier persona, esa violencia que segrega, que humilla, que somete, que dice: tú no eres igual a mí.
Pensar, crear, entonces, es un lujo, pero sobre todo pensar con serenidad. Nunca antes había tenido esa sensación de hablar en medio del alboroto, de Torrel de babel en la que nadie escucha a nadie, nadie sabe lo que dice. Esto tiene que ver con la educación y el desprecio que se siente por ella al haberla convertido en un negocio y en lugares de alienación (pienso en la impresión que me produce la Universidad La Católica, en la rigidez de su arquitectura, en el ambiente que se repira allí dentro). La verdad, que aunque mucha gente diga que les arruino la fiesta, lo siento, pero a veces pienso que ese pequeño país en el que nací (que no digan que es grande!!), vive un proceso esquizofrénico constante, una especie de ficción en la cual los protagonistas no tienen el rostro que desean sino el que les presta el exterior, rostros que van cambiando según la circunstancia, sin ninguna presencia, sin ninguna transformación interior. Estamos en pleno proceso de frivolización y eso, que nadie lea, que nadie pida ni busque bienes culturales (solo cuenta lo concreto, en la política, en todo), ni reflexionar, es perderse en el tiempo, absorberse. Al final, dejar de existir con autonomía. Me da pena decirlo, pero ahora que abro un periódico, La República y leo la columna de Mirko Lawer, que contrasta con las frivolidades de los blogs que todo el mundo lee con avidez, me doy cuenta que sí, que sí se trata de una sociedad fragmentada y ausente. Por eso cada lector, cada persona que como Rocamadour se interesa por la literatura y vibra con ella, adivino que es porque esa es la única manera de estar realmente vivo, de existir con libertad y de sentir que algo pueda cambiar. Al final, las grandes revoluciones del pensamiento y de las costumbres se han hecho a través de libros: Diderot y su enciclopedia, Marx, Freud.... Y la lista es larga...
Au moins!!!

lundi, août 25, 2008

Desfases

Siempre me pregunto cómo saltar los desfases de contenido, de ideas... Yo tengo una familia como todo el mundo, que no elegí y a la que quiero mucho. Y me gustaría poder compartir con ellos. Sin embargo por más que yo desmitifique el saber, que piense, como otras personas, que a todo nivel social cultural, se produce saber, no puedo evitar sentir ese desarraigo del silencio impuesto por falta de complicidad. Yo dudo entre que sí es posible generar contenidos cuando no se recibe información y la sganas de creerlo. Soy escéptica, pero todo mi ser aspira a creer que sí se puede. Lo que me aterra es la alienación, la ausencia de preguntas, las ideas cerradas, la monotonía, por qué? Porque se le parece a la muerte. Sin creación no hay vida para mí. Y escucho justo una entrevista a la escritora chilena Dianelle Eltil: Toda escritura es política. Curioso que sean las autoras las que lo dicen en público cuando la mayoría de escritores se empeña en separar lo político de lo estrictamete literario para preservar los cortes sociales, las categorías clásicas y pobre de la que lo ponga en duda!! Hay artillería pesada lista a atacar! Toda escritura se hace política desde el instante en que se emplea el espacio público para comunicar, me parece tan claro, y disimularlo o no decirlo, una manipulación ideológica. No somos tan ingenuoas....

en fin, que me voy a una entrevista y desearía estar presente (Lima me distrae mucho) y tener las ideas un poco claras. No puedo hablar del acto de escribir sin sentir que traiciono algo, y sin embargo (otro dilema) deseo hacerlo porque sé que tengo cosas que decir, y si me preguntan, hablo. Creo que en el fondo siempre he confiado en que estos discursos, que no se dan desde el poder, pueden abrir una ventana diminuta en la perspectiva de alguna persona. Pequeñísima pero que aspira a mostrar un paisaje armonioso y vivo.

vendredi, août 22, 2008

Estar en contacto

Siempre digo que los frotes con la realidad son importantes. Realidades descarnadas, indolentes que nos enseñan que la vida no es igual en todas partes, que algunas cosas pueden y deben cambiar, que el mundo nunca ha dejado de reclamarnos presencia como inividuoas, un poco de valentía y menos necedad. Es una lección para el ego, y por eso no entiendo cómo es posible la indiferencia en una sociedad tan marcada por cortes sociales abismales, con problemas tan concretos. La noche pasada conversando con un grupo de personas, en un instante de atención, me vi a mí misma en esa situación, me preguntaba cómo había podido escribir y pensar cuando mi destino natural era estar ausente, alejada de mí misma y no crear mi vida y completarla. De hecho, esto solo se logra en el silencio y al abrigo de miradas, no en público, pero también con cierta tranquilidad, es decir independencia y estabilidad sobre todo económicas.. Esa es la razón por la que extraño mi desarraigo, mi soledad, mi nido íntimo. Y mi lucha por salir al flote.

Otro sería el Vals... Louis Attaque....

ttp://fr.youtube.com/watch?v=NBLpnhOFKf4&feature=related

En otra conversación. noto la cantidad de frustración que se puede acumular cuando no se logra vel reconocimieto que se cree merecer. Esas cosas solo llegan cuando se deja de desear... Hay una especie de regla ingrata, moral del azar, que hace que todo lo que ambicionamos con más ansiedad, no nos llegue. Yo creo que sentirse escritora o escritora no es una Carrera (sic-sic-sic eso se oye en el hipódromo, no?) ni un oficio, es una manera de estar en el mundo, una manera que no se aprende, que se solo se nutre de silencio, lecturas, oídos atentos... Lo que aprendemos son las fórmulas de construcción del lenguaje, sus variaciones, pero eso no nos hace compositores de nada, salvo si tenemos la sensibilidad necesaria. Es una de las razones por las cuales me niego a dar crédito a cualquier forma canónica que no provenga de mi propio aprendizaje. Y si escribir solo se tratase de ser Mediadores entre el mundo y los demás????, quizás esa sea una manera más humilde y menos torturada, de entender la creación.

mercredi, août 20, 2008

Escribir en otro idioma

Où est tu joffré???, Si au moins je saurais que tu as besoin de moi... car ma vie est infiniment liée a la tienne...

l'amour c est la seule libération...
je suis entre tes mains, seule...


este es un fragmento de Bajo el volcán, de Malcow Lowry, oyendo un fragmento de las cartas de Ivonne a Joffre, me doy cuenta de la belleza del idioma que, incluso traducido, mantiene una fuerza impresionante.

Escribir en otro idioma es terriblemente difícil, traducir la propia experiencia en nuevos signos, pero es también, creo yo, una forma de escritura verdadera puesto que hay que modelar la experiencia sensible en nuevos códigos... Todo esto es una cuestión de confianza, confianza en la enunciación, confianza en el futuro, por qué digo esto, porque estoy segura que confiar en lo que se escribe es dotar al signo escrito de una presencia real, tangible. Es cuando sentimos la vida con más intensidad que logramos escribir con mas fuerza y claridad.

Una cosa que eme quedó graba de la conversación sobre Lowry, el mito proviene del hecho de que se sacrifica a sí mismo con su texto, desaperece el autor con él, pero nace otro nuevo.

lundi, août 18, 2008

El mar




Puesto que escribo frente al mar y puedo incluso mojar los pies, tengo la impresión de estar en verano. Nada me gusta más que el sonido de las olas del Pacífico y la arena. Y la soledad. Pienso que esos son mis mejores momentos en Lima. Tengo miles de ideas pero el exterior me tiene ocupada. Creo que una de ellas es encontrar un buen título para mi ensayo: La voz desnuda, qué les parece? Trata de la escritura en primera persona para escapar del desarraigo, la ascésis de la subsistencia. De pronto pensé en Asperge, lejana imagen de un personaje que yo siempre quise cerca y que no ha tenido la capacidad de permanecer... en fin, la duración es algo que siempre se me hace enigmático porque parecemos más unos juncos empujados por el viento, pero juncos, como decía Pascal, pensantes...
Foto: imagen de la costa de Lima y de Aden, en Abisinia, no son similares?

vendredi, août 15, 2008

Mentalidades

Por estos días perdí mi cámara y me quedé sin poder filmar, sin imágenes. Fue en una sala repleta en la que me tocó estar sentada (y dormirme porque la película era soporífera) al lado de M Vargas Llosa, que preside el jurado del Festival de cine de Lima. Ayer, nuevo intento de enganchar con otra película y nuevo aburrimiento porque era pésima, esterotipada, chata. Dioses, de Josué Mendez es casi la película de un debutante, llena de clips de propaganda, tan cerca del tema que pretende criticar (las divisiones sociales en la sociedad peruana y la vacuidad a la que se enfrentan las clases altas) que parece más una apología que una crítica. Podría ser más firme en su denuncia sobre el Apartheid que eciste en algunas zonas en Lima (la playa Asia), o simplemente cómico. Esta mañana, mientras caminábamos por el malecón (porque veo que también hay rutas para pasearse por Lima dependiendo de las clases sociales) vimos algo graciosísimo: tres perros vestidos y calzados!! La empleada, las esclavas que hablan en quechua en la película de Mendez, resignadas a su suerte, nos exlicó que era para que los perros no ensucien el piso de la casa, luego, cuando nos reímos, la pobre tuve que decir que uno de ellos tenía alergia (SICSIC!!!)... Era para morirse de la risa. Pero la perosna que paseaba a esos perros solo recibe órdenes de sus patrones a quienes es fácil imaginarse sin mucho esfuerzo: buena suerte!!

Esta mañana oigo una larga entrevista a Mahmoud Darwich, poeta palestino que ha muerto por esos días. Es curioso que un pueblo paria tenga esta voz tan fuerte, tan trascendente. Es que un pueblo sin memoria no existe, sin escritura, sin texto, desaperece. Una persona entrañable, de una sensibilidad especial. No he leído su poesía pero sé que Pre-textos acaba de publicar su poesía escogida. El dice algo que me ha gustado mucho: Antes de que me pregunten qué es la poesía sé lo que es, cuando debo explicarlo, ya no sé lo que es.

mercredi, août 13, 2008

Espacios

Al inicio, mi relación con Lima es bastante idílica, luego la pasión se instala y viene el fuego, el conflicto. Noto que ciertos espacios permanecen cerrados al diálogo, como esas presencias que son ausencias y que son puertas cerradas que ya no logramos abrir. George Steiner decía que nuestro lenguaje mantenía esa presencia porque asumía siempre una presencia divina, es decir, una relación con la verdad, con dios. Cuando la creencia en dios desaparece, también desaparece nuestra confianza en las palabras. Ayer pensaba en mi teoría que se ratifica: muchas veces, en ciertas personas, siento que el lenguaje habla solo sin voluntad del hablante, lo que se conoce en hablar por hablar. Qué poco silencio se puede mantener y cuánto me cuesta no sentirme atravesada por esa experiencia siempre desestabilizante que es no reconocerse en el lenguaje del otro!!!, en sus contenidos y significados. Yo siento constantemente ese desfase, en todos los ámbitos. ya he hablado de ese desarraigo que me empuja a partir. Simplemente, como sujeto, como individuo, no existiría aquí. Y eso es duro.

Ayer almorzaba con mi madre el el club regatas, ver el mar es un privilegio, lo prefiero mil veces a las personas que estaban en el lugar, que me alejaban de todo lo qe me gusta: la presencia, la bondad, la creatividad. La clases sociales altas en el Perú son terriblemente conservadoras, nada se mueve dentro de ellos, nada, ni un miligramo de afectividad. Basta con ver la prensa y la falta de opinión que hay. Justamente, hoy sale una entrevista sobre el libro que he publicado en México en un diario local, Correo. Esto, gracias al interés de personas que nos salvan de las generalidades y mantienen la curiosidad y el espíritu abierto. Creo que es importante hablar del deseo en una sociedad un tanto esquizofrénica (y tan mojigata e hipócrita): Deseamos lo que nosotroas queremos o lo que nos impone la sociedad? Gran pregunta que Carlos Sotomayor me ha dejado iluminar:http://www.correoperu.com.pe/lima_nota.php?id=73236&ed=14

Hoy hay una expocisión sobre arte y ritos Shipibos en el centro de Lima. Pienso ir porque creo que son esas colectividades las que nos salvan, por su forma distinta de ver el mundo, del tedio. No creo en la pureza de nada ni en que sea posible no entrar en la globalización, pero sí en que se puede entrar con los pies firmes, con presencia, con personalidad y cuenta interior espiritual.

Me voy a mirar el mar...

lundi, août 11, 2008

Todo pasa

Mientras escribo en la habitación de mi amiga P. Alba, con música por Internet, esas delicias de la globalización, mi pasado se me hace huidizo, lejano el rostro que antes me parecía tan cercano, aquellas personas personas que alguna vez creímos indispensables y que solo han sido pasajeras... Y que ahora no nos inspiran nada (hay también un espacio que se queda vacío, como si hubiesen quitado algún objeto). Todas aquellas relaciones que realmente no han contado nos despersonalizan, nos hacen vernos ajenoas a nosotroas mismas. Y es extraño, antes, hubiese jurado que no. Pero estar en Lima es una presencia afectiva, un fluido sólido, constante de afecto. Y eso coloca las cosas en su lugar.

dimanche, août 10, 2008

Sin palabras

He estado tan inmersa en la experiencia, tratando de organizarla, viviéndola, que no he podido escribir. Es mi necesidad de comprender antes de pasar a la inscripción. Es raro, pero es lo que se me parece. Demasiadas sensaciones y pocas palabras. La vida, a veces solo está hecha de ellas.

Vuelvo con palabras más que sensaciones...

jeudi, août 07, 2008

Consumidores

Ayer por la noche estuvimos en la inaguración del homenaje que se le hace a Mario Vargas Llosa dentro de las celebraciones del festival de cine. Fue en la renovada casa O Higgins en el jirón de la Unión, en Lima. El lugar estaba repleto, habló primero el rector de la universidad Católica, luego el director del centro cultural, luego MVLL. A mí me daba la impresión que las personas que asisteron actuaban más como consumidores de cultura más que como amadores de los libros del autor. Me da la impresión que nos hemos convertido en consumidores de todo, de ideaa de literatura, de idea del amor, de idea de bienestar, etc pero que esto no es responde a ninguna forma de sentir particular, es decir a nuestra independencia en juzgar y decidir. La exposición se llama La libertad y la vida, cierto, nada nos hace más libres que pensar, pero también más prisioneroas, y tal vez entre el público sí habían personas que han pensado en por qué leen, por qué los apasiona Vargas Llosa y no otros autores, porque como lo dijo él, crear no es trabajar sino estar vivo. La vida de todos y todas es creación, imaginación, la única diferencia es que VLL ha podido vivir en ese mundo que tanto le fascina, ajeno en el fondo a todas las miradas, de ahí que se soprenda de ver objetivada su vida, y que piense que eso es un adiós que no va a dar ahora mismo a una vida que ama más que nada. Un amor imperecedero, infinito.

mardi, août 05, 2008

lectura


Una frase de Simone de Beauvoir descubierta en una lectura rápida del Hotel Bolívar. El día está gris pero no hace frío y el alma está contenta. Frase: Nunca dejaré de amar perdidamene los otros y a mí misma porque el infinito está en nosotros.


Esta frase tiene que ver con la idea de alteridad desarrollada por Emmanuel Lévinas en su Totalidad e infinito, es impresionante que una persona de la edad de S de B (18 años) tenga esa capacidad de análisis!! Cuando leo textos, novelas, libelos chatos, llenos de arcaismos (el otro día tratando de leer una novela de Anagrama), pretenciosos y vacíos, terriblemente vacíos (como los comentarios "clin clin" del mundo de la literatura, se habrán equivocado confundiendo la farándula con la voacación, la necedad con la sencillez?), me digo que sí hay personas que han atravesado la literatura como un puente hacia los otros, entonces sí, me interesa escribir. Sino, simplemente me niego, rotundamete, NO.
Y la plaza San Martín, esta mañana....

lundi, août 04, 2008

Gourmandises


En realidad tengo que confesar algo: soy na glotona. No he dejado de comer cosas esde qu llegué a Lima, es decir, cada bocado, cada plato, piqueo, golisina, es una madeleine. No es solo que la cocina peruana sea refinada y rica, es que es mi memoria... Estando en el Hotel Bolívar, es un lujo de detalles, alfombras azules, muebles azules, suntuosidad, confort, todo un sueño, pensaba en ese espesor que me invade en Lima (como en París) que, de pronto hace que empiece a imaginar cosas, ficciones, personajes, diálogos... Me acuesto en esa espalda humana multidianria, miro la Plaza de armas desde la ventana de la suite, y luego, salimos a caminar por la ciudad. Siempre hay algo por la noche. En estos momentos Lima es el Cannes de sudamérica por el festival de cine latinoamericano, y están siempre las presentaciones de libros d elos amigos, las caras cálidas, los luages donde me aventuro sin mayor temor. Estoy, al final de cuentas en mi casa. Y me gusta.
Foto: teatina del hotel Bolívar bajo la que escribo.

samedi, août 02, 2008

Lima by night


Lima es una ciudad bastate dinámica para estar un poco aislada en medio del continente sur. La verdad que la diversidad cultural es uno de sus encantos. Ayer noche estuve en una peña en el barrio de Breña y el ambiente era extraordinario. El tiempo parecía detenido en un enclave particular, de una personalidad imprsionante, africano, peruano y criollo, un melting pot de enterados en música tradicional que veían desfilar por el escenario artistas de distinta calidad, pero auténticos cantantes de barrio. Saliendo del lugar, bastante tarde, las calles de Breña estaban llenas de árboles nuevos, serenas, respirando en silencio... Por supuesto muero de sueño y alas 8am ya estamos de pie para partir a Pachacamac..




La vida en Lima fluye fácilmente.